CINÉMA CHRONIQUE - CRITIQUE

Film à l'affiche

Walkmovie.info vous dévoile la chronique du film : Inglourious Basterds (2009)

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Inglourious Basterds

Sortie le 19 août 2009

Comédie de Quentin Tarantino. Avec Brad Pitt, Christopher Waltz, Mélanie Laurent, Diane Kruger, Elie Roth, Daniel Brühl. – 2h33 – Sortie le 19 août 2009.

1941, le capitaine Hans Landa surnommé « Chasseur de juif » débarque dans une ferme pour interroger le père Perrier LaPadite. Cache-t-il la famille Dreyfus d’origine juive ? 1944, Shosanna Dreyfus à peine âgée de 21 ans est propriétaire d’un cinéma de quartier à Paris. Elle croise à nouveau le bourreau de sa famille. Lui a maintenant le grade de colonel, il est chargé de la sécurité lors d’une projection d’un film de propagande du III Reich. Durant ses années, le lieutenant américain Aldo Raine a monté un commando « Les bâtards » composé exclusivement de juifs. Sa mission consiste à semer la terreur sur le sol français, en clair scalper tout ce qui touche à la chevelure SS. La vengeance historique est-ce un plat qui se mange saignant ?

 

Tarantino nous refait encore le coup revanchard, transposé cette fois-ci pendant la seconde guerre mondiale. Traité comme un western, rien ne l’arrête même pour modifier un fait historique : la tentative d’attentat contre Hitler. Le premier quart d’heure est assez prometteur, notamment avec le comédien Christoph Waltz qui a obtenu le Prix d’Interprétation Masculine à Cannes, en mai 2009. La suite est assez décevante par sa lenteur, même si quelques scènes aux dialogues savoureux tuent l’ennui. Assez paradoxal, l’action est pratiquement inexistante dans un film de guerre sous la forme de western spaghetti.

« Inglorious Basters » tombe dans le film de propagande où les nazis sont méchants et ridicules. Les américains juifs assoiffés de vengeance prêtent à casser du Boche ! Alors que dans la réalité historique, certes il y a l’horreur des camps de concentration, mais aussi l’armée américaine qui a déversée des tonnes de bombes en tuant de nombreux civils notamment à Caen, lors du débarquement de Normandie.

« Inglorious Basters »n’apporte aucun message au final, c’est juste un énième défouloir de Tarantino. On est loin du style « Reservoir Dog », « Jackie Brown », « Pulpe Fiction » qui justifiait dans sa narration des scènes violentes. Oubliez « Inglorious Basterds » le jour J de sa sortie !

Phil Marso – 22 août 2009 - www.walkmovie.info

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