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CINÉMA CHRONIQUE - CRITIQUE |
Walkmovie.info vous dévoile la chronique du film : Les Femmes du 6e étage
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Les Femmes du 6e étage |
Sortie le 16 février 2011
Comédie de Philippe Le Guay. Avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, Natalia Verbeke, Carmen Maura, Lola Duenas, Berta Ojea, Lauriane Escaffre, Nuria Solé, Muriel Solvay, Concha Galan. 1h46 – Sortie le 16 février 2011.
Début années 60’, dans un quartier bourgeois de la capitale, le couple Joubert ont une vie routinière et très coincée. Elle, Suzanne est épuisée entre le coiffeur, le shopping, et la partie de bridge. Lui, Jean-Louis est un agent de change qui conseille les grosses fortunes à placer leur argent dans des actions, des obligations. Il est de bon ton d’avoir une bonne à tout faire, chez soit. Celle qui a pratiquement élevé les deux enfants Joubert, décide de partir après un différent. Les Joubert engagent Maria, une jeune espagnole parlant couramment le français. Les habitudes coutumières entre patron et domestiques vont être petit à petit bouleversés à partir du moment où Jean-Louis Joubert va se risquer à monter au 6e étage. Là, sous les toits s’entassent les chambres des bonnes dans des conditions de vie archaïques. Le mari va rentrer dans un autre monde, plus chaleureux, plus familiale à travers ses femmes espagnoles qui ont quitté le pays pour un monde meilleur. Est-ce que la paella va supplanter le rosbif ?
« Les Femmes du 6e étage » est une comédie drôle qui retrace l’esprit du début des années 60, avec l’exode des immigrés espagnols, notamment les femmes. Elles conquièrent les quartiers chics, notamment dans le 16e arrondissement, mais d’une façon non visible. Puisqu’elles empruntaient l’escalier de service réservé aux domestiques. Fabrice Luchini se bonifie, puisqu’il n’en fait pas des tonnes dans son rôle de bourgeois coincé. Au contraire, il donne un autre visage de cette droite conservatrice à l’aube de 68. Curieux, il tente de comprendre qu’une culture frappée par les années franquistes peut préserver une certaine joie de vivre. Natalia Verbeke qui incarne « Maria » est assez pétillante, craquante comme une biscotte. Je lui apporte son petit déjeuner au lit, dès qu’elle me sonne, sans problème :-)
Phil Marso – 20 février 2011 - www.walkmovie.info